dimanche 6 juin 2010

defoort storytelling


Cette chanson donne le "la" à la petite histoire DEFOORT aux confins de l'histoire réelle de mes ancêtres, depuis 1789 jusqu'à nos jours,et la grande histoire du Nord de la France à travers les deux guerres mondiales.

genealogie


voici le début de la généalogiê

"Jaures" - Zebda - 2009



"Jaures" - Zebda - 2009



jeudi 14 janvier 2010

forza barça!

Barça for ever. Basta Manchester.

À tous ceux qui savent que le football est une activité futile…

Qu’il faut avec urgence et passion s’y consacrer

Puisqu’au-delà de toutes les contraintes, il suffit de passer le temps…

J’aime le football.

Le football est d’abord un jeu. Populaire.

Je n’ai pas la chance de pouvoir encore y jouer.

Le football est un spectacle. Très populaire.

J’aime les retransmissions de la ligue des champions comme de la ligue1.

J’aime les tribunes de l’USVA (pardon du VAFC) que je fréquente depuis 50 ans.

Je n’aime pas le racisme ni la violence. Mais ce sont des plaies qui mutilent le football : celui-ci n’en est pas la cause seulement l’occasion pour les faibles et les imbéciles qu’il faut éloigner par la force certes mais par l’éducation surtout.

Je n’aime pas l’argent, mais je constate que c’est un moyen incontournable dans le haut niveau même s’il devient urgent d’y réguler sa présence au temps du capitalisme fou. Il faut en éloigner les « businessmen ».

Je n’aime pas tous les footballs.

Je n’aime pas les rassemblements hétéroclites de vedettes à la Réal ou à la Chelsea. Ou encore à L’Inter.

Je n’aime pas les Panzers division à la Chelsea( demi-finale, chaque joueur du Barça « rendait » en moyenne 14 kgs et 8 centimètres aux joueurs de Chelsea !)

Je cherche l’ « âme collective » qui fait vibrer une équipe . celle qu’on peut deviner à Manchester. À Porto. À Villeréal. À Arsenal.

Celle qui rayonne à Barcelone et à Liverpool.

« Mon meilleur souvenir, ce n’est pas un but, c’est une passe » (Eric Cantona)

Alors pourquoi Barcelone plutôt que Manchester, pourquoi les blaunagra plutôt que les Red devils ?

D’aucuns diraient Messi plutôt que Ronaldo ? Vrai.

Football latin plutôt qu’Anglosaxon ? vrai.

Plutôt la passe à dix que le Kick and Rush ? vrai.

Les buts en 15 passes plutôt que le contre en 3 coups ? Vrai

Mais plus radicalement et plus ontologiquement.

Plus culturel que rationnel.

Plus cérébral que physique.

Plus malice que force.

Jeu de go plutôt qu’athlétisme (altius, fortius, celsius ??).

La muleta plutôt que la lance.

Inesta l’artiste plutôt que Tevez le taureau.

Pas de jeux du cirque ce soir à Rome.

Pas de corrida non plus.

Grand opéra : plutôt Mozart que Wagner au stadio olympico.

« Cosi fan tutte » plutôt que « la chevauchée fantastique ».

Mozart a failli être assassiné à Stamford Bridge.

Puisse–t-il être vivant pour l’éternité!

Ce soir nous entendrons, magique, la petite musique de nuit qui n’est pas près de s’arrêter.








samedi 28 juin 2008

Sarkozy impopulaire:Danger!





Il y a environ un an, juste entre son élection et l'été, j'attirais l'attention sur trois sujets qui pourraient nous fâcher avec le président:
- L'évolution de la liberté de la presse
- L'évolution des libertés publiques
- La réforme institutionnelle
la liberté de la presse, même si l'opinion n'a pas l'air de s'inquiéter outre mesure, on peut penser que le chemin pris est inquiétant. Au delà des relations "amicales" qui ne se sont pas démenties entre Sarkozy et les grands patrons de presse audiovisuelle, même si la presse écrite s'est un peu réveillé, après une fascination coupable, c'est le dossier de l'audiovisuel public qui ouvre la porte à toutes les craintes.
Sarkozy vzeut-il sauver le service public? L'achever? Favoriser les chaînes privées par le report vers elles de la manne publicitaire? pourquoi ce refus d'augmenter la redevance au niveau de toutes les grandes télévisions publiques européennes?
Pourquoi ce coup de menton autoritaire sur la nomination du président de France Télévision par l'éxécutif? Volonté de contrôle? Par le pouvoir économique sur les unes? Et le pouvoir politique sur l'autre?
Les libertés publiques: là aussi un certain nombre de mesures inquiètent.
-Le regroupement peu médiatisé des services de renseignement
- l'extension de tous les fichiers nominatifs
- La politique du chiffre dans la chasse aux sans-papiers et la politique de l'immigration.
- les procédures de contrôle concernant l'Internet, du téléchargement à la soi-disant lutte contre la pédophilie en passant par les attaques contre les sites" télématiques" réputés s'appuyer sur la "rumeur"
Enfin, lla réforme des institutions:
L'assemblée et le Sénat vont, semble- t- il, accoucher d'un texte assez trouble et peu audacieux qui risque de ne pas trouver une majorité au congrès. De toute façon, il ne semble pas résoudre le problème né de la réforme du quinquennat et de la pratique sarkozienne de la cinquième république. A suivre.
Alors, sommes nous sur la route de la dictature?
Je ne le pense pas. Les reculs positifs ou négatifs sur les questions qui fâchent mettent plutôt l'accent sur les faiblesses de notre Président.
Alors que narcissique invétéré continue à terme de rechercher l'approbation affective des électeurs, son impopularité imprévue à ses yeux le contraint à court terme à changer de tactique." Je ne cours plus de risque d'image, donc faisons ce qui me plait! Je suis le meilleur en tout donc je fais tout, jusqu'aux programmes de télévision!"
Cette boulimie d'action, semblable à celle de l'enfant gâté à qui l'on ne refuse rien, ( résidu de Mai 68?), quant elle se confronte au réel risque d'entrainer deux conséquences complémentaires et néfastes:
- Elle laisse le champ libre à toutes les forces réactionnaires et celles de la peur dans les domaines où le président n'en peut mais, l'économie, la sécurité, l'immigration et les dépenses publiques
- Elle se fixera sur les questions qui ne semblent pas porter à conséquence à court terme mais qui de fait touchent aux libertés fondamentales au mépris des citoyens considérés comme des mineurs sociaux.

Devoir de philosophie: un homme affaibli par sa suffisance est-il moins dangereux qu'un dictateur?







lundi 10 mars 2008

J'aime pas les machines à voter



Les élections municipales e ce 9 mars, ont été à Amiens l'occasion de nous faire tester les fameuses machines à voter(?).
Mais je serais vraiment furieux qu'il n'y ai pas un véritable débat sur le sujet.Il faut en effet regarder si ces machines apportent quelque chose de plus à cette expression la plus stratégique de la volonté populaire : le suffrage universel. Or, je ne vois dans le nouveau processus qu'un gain mineur apporté par ces nouvelles technologies: une ou au mieux deux heures de délai gagné pour les résultats. Quel intérêt par rapport aux heures de palabre télévisuelle qui vont suivre? Quelle est l'avancée démocratique?
Mais, en regard de ce " progrès" , je vois clairement deux reculs évidents pour la démocratie:
- Le " cérémonial" actuel a été mis au point par plus d'un siècle de pratique du vote personnel, secret et contrôlé dans la forme: établissement du matériel, isoloirs, urne surveillée en permanence, dépouillement effectué avec recoupement et recomptage. Certes aucun système ne peut garantir absolument l'absence d'erreurs ou de fraudes, mais celui-là est bien rôdé. Qu'en est-il de la fiabilité de la machine électronique? il me semble que l'on passe du secret contrôlé à la magie, à la boîte noire: l'électeur en est réduit à faire confiance à la fiabilité des pièces électroniques, et surtout au logiciel de comptage. Circulez, il n'y a rien à voir. Qui a fait le programme, qui y a accès, qui contrôle la machine lorsqu'elle a quitté le lieu de vote.?
Le résultat appartient-il à la machine? Je vois là une quantité non négligeable de risques de tricherie.
- outre que le rituel du dépouillement fait partie du processus de contrôle des résultats, il est aussi un grand ( dernier?) moment de démocratie locale. Qui n'a jamais participé à ce moment de découverte de l'expression populaire avec ses caractéristiques de bureau, ses surprises, sa rigueur méthologique, son atmosphère tendue, ses cris de joie et de déception ne peut mesurer complètement le sens de l 'expression "souveraineté populaire" et donc de démocratie vivante.
Qui n'y a pas emmené un jour ses enfants leur a fait manquer un grand moment d'éducation civique.
J'aime les technologies nouveles, J'aime le progrès technique, politique et social.
Je ne suis pas sûr que toute technologie soit un progrès. Le risque est grand pourtant de n'être qu'une fois de plus , une voix qui crie dans le désert.